Le déchiffrement du génome humain a révélé que la moitié est constituée d’éléments génétiques mobiles dont certains, les LINE-1 (L1), peuvent se répandre dans le génome s’ils échappent aux systèmes de répression physiologiques. L’équipe de Julia Fuchs Sèbe, rattachée à la chaire Processus morphogénétiques du Pr Alain Prochiantz, a observé que les neurones dopaminergiques, les premiers à être touchés dans la maladie de Parkinson, expriment des L1, notamment en situation de stress oxydatif. Diminuer les L1 semble pouvoir protéger les neurones dopaminergiques, suggérant que l’expression excessive des L1 pourrait participer au développement de Parkinson. Ce programme pourrait déboucher sur le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques fondées sur l’inhibition de l’activité des L1.
Retrouvez notre article dédié à ce projet : L’ADN « poubelle » : clé de compréhension de la maladie de Parkinson ?