Une grande partie de l’or disponible au Moyen Âge en Europe et dans le monde islamique provenait de plusieurs régions d’Afrique. Utilisé pour divers usages, tant monétaires qu’ornementaux, l’or, à la différence d’autres produits et matériaux, n’est pas encore traçable depuis la mine jusqu’à l’objet fini. Le Pr François-Xavier Fauvelle, chaire Histoire et archéologie des mondes africains, travaille à la mise en place d’un protocole d’analyse isotopique de traçage de l’or avec le soutien financier de la Fondation du Collège de France.